La Torah : le Saint Guide du Routard du Royaume de Dieu ! Paracha Ahare Mot
- Thomas
- 9 mai 2016
- 26 min de lecture

Cette portion hebdomadaire d’étude de la Torah (Paracha) aborde de nombreux et profonds sujets et nous place devant un immense trésor de sagesse et d’intelligence spirituelle ! Dieu nous donne une nouvelle fois la grâce de découvrir quelques joyaux de son trésor infini pour s’enrichir toujours plus au travers des multiples bénédictions qui accompagneront quiconque étudie et met en pratique les commandements que le Maître de l’Univers a donné à ceux qui le craignent « afin que tu réussisses dans tout ce que tu feras et partout où tu te tourneras » (1 Rois 2:3).
C’est notamment dans cette paracha que l’on trouvera certains commandements primordiaux au sujet desquels tout croyant ancien ou fraîchement convertit, quelque soit son arrière plan, doit absolument observer : interdiction de l’idolâtrie, de la débauche sexuelle, du sang (nourriture et menstruations chez la femme), des viandes étouffées. Ce n’est pas sans raison que les apôtres imposent cela comme étant le minimum requis pour TOUT païen qui se convertit (Actes 15).
La paracha nous parle de certaines lois relatives à la fête de Yom Kippour qui aura lieu le 12 octobre 2016 prochain. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans d’autres études. Dans cette paracha, nous trouvons également dans l’ordre, quelques commandements relatifs aux sacrifices, quelques prescriptions alimentaires importantes (ne pas manger de sang, de bêtes mortes ou déchirés), ainsi que plusieurs lois majeurs concernant la pureté sexuelle, les relations interdites et l’idolâtrie.
Egalement, deux notions très importantes et souvent mal comprises apparaissent dans cette paracha : la notion de retranchement (Karet), comme il est dit : « Je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de son peuple » ; et la notion d’une terre qui peut vomir ses habitants lorsque la majorité du peuple se livre à l’idolâtrie, la débauche ou le meurtre (valable uniquement en terre d’Israël) : « Prenez garde que le pays ne vous vomisse, si vous le souillez, comme il aura vomi les nations qui y étaient avant vous. » (Lévitique 18.28)
Après avoir vu en quoi consiste la peine de retranchement, nous analyserons plus particulièrement les lois relatives à la pureté sexuelle et à l’idolâtrie qui, avec le meurtre, font parties des fautes les plus graves aux yeux de Dieu. Dieu prévient : en plus du retranchement de l’âme, c’est au sujet de ces fautes que la terre d’Israël vomira ses habitants, notion que nous étudierons également.
La peine de retranchement (Karet)

Comme l’explique le Rav Gabriel DAYAN, la peine de retranchement, appelé « Karet » en hébreu, « est une punition céleste qui peut prendre différentes formes, mais elle signifie toujours retranchement et rupture. La personne étant passible de Karète n’a plus de lien avec son peuple, elle est exclue de la communauté des Tsadikim (justes). »
C’est aussi au sujet des personnes karet/retranchées et non repentantes que le Rav Shaul (Paul) dira : « Otez le méchant du milieu de vous. » (1 Corinthiens 5.13).
Rachi explique les éventuelles conséquences physiques de la peine de retranchement : « Sa descendance s’éteindra et ses jours seront raccourcis ».
Le Rav Gabriel DAYAN continue : « La Torah montre que la personne passible de Karet n’est pas uniquement retranchée de son peuple, mais également de devant D.ieu. Cette expression se trouve dans le verset : « Cette âme sera retranchée de devant Moi, Je suis L’Eternel » (Vayikra 22/3) ou encore : « Je détruirai cette âme » (Vayikra 23/30).
Nos sages expliquent (Cf. Rachi sur Vayikra 22/3) : « On aurait pu croire que le fauteur est retranché de son peuple, mais peut aller rejoindre une autre nation. C’est la raison pour laquelle, le verset dit : « L’âme sera retranchée de devant Moi » [Or, Moi, Le Créateur, Je suis partout !]. » Le fauteur a rompu ses liens avec Le Créateur, aussi sera-t-il puni par la rupture des liens rattachant son âme à sa source de vie, mesure pour mesure : Midda Kénéguèd Midda.
Attention ! En aucun cas il n’est permis à qui que ce soit de tirer des conclusions sur une personne quelconque, en considérant l’âge de sa disparition. Seul Le Créateur, Maître de tous les jugements, est capable de scruter les actions de chacun !
Malgré la patience et la bonté de Dieu, si la personne refuse de se repentir, voici globalement les péchés sanctionnés de la peine de retranchement :
Transgression du Shabbat (Exode 31.14) ; Sacrifices effectués à des démons et sacrifices effectués en dehors du Mishkan (tabernacle) et d’une manière non conforme ; Consommation du sang d’une espèce quelconque ; Consommation de certaines graisses animales interdites (Lévitique 7.25) ; Tout type de cultes idolâtres ; Relations sexuelles interdites par la Torah (avec des proches parents, ou pendant les menstruations de la femme, entre les personnes de même sexe, avec des animaux) ; Consultation des esprits et consultation des morts (prières à des personnes décédées, médium, spiritisme, voyants, marabout etc) ; Mépris de la parole de Dieu et péchés volontaires en toute connaissance de cause (Nombres 15.27-31) ; Mangé du pain levé durant la semaine de Pessah (Exode 12.15).
Au sujet du retranchement : le Rambam écrit qu’il n’y a pas de peine plus grave que celle-là. Nous comprenons mieux pourquoi les apôtres affirment que ce sont des « choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. » (Actes 15.29)
Les relations sexuelles interdites par le seul vrai Dieu
Dans cette paracha, au chapitre 18 du livre de Lévitique, l’Eternel nous met particulièrement en garde contre les relations sexuelles interdites, leur sanction étant très lourde : retranchement de l’âme + vomissement de la terre. Sont qualifiées d’interdites, tout type de relations intimes avec des personnes qualifiées de « proches parents », les relations en dehors du mariage, avec une personne déjà mariée (adultère), durant la période de menstruation de la femme, ainsi que les relations avec les personnes du même sexe ou les relations sexuelles avec des animaux.
Ainsi, voici les unions interdites telles qu’elles apparaissent dans la Torah (liste non exhaustive, la liste complète comporte 23 unions interdites cités par le Rambam) :

– Relation sexuelle avec son père, sa mère, la femme de son père (belle mère) et cela, même après la mort de son père ; Sa soeur ; Sa petite fille et à plus forte raison sa propre fille ; La fille de la femme se son père ; Sa tante (la soeur du père ou de la mère. Ou les femmes de ses oncles) ; Sa bru (belle fille). La femme de son frère (belle soeur) ; Il est de même interdit de se marier avec une femme et sa fille ou sa petite fille ; Interdit également de se marier avec 2 soeurs ; Interdit de s’unir avec une femme durant son cycle (Nida en hébreu) ; Interdiction de s’unir à la femme de son prochain ; Interdit pour un homme de s’unir avec un autre homme ou de s’accoupler avec un animal.
Noter bien que la Torah ne place pas pour rien l’interdiction de s’unir avec une femme pendant ses menstruations au milieu des autres interdictions telles que l’adultère, l’inceste, l’homosexualité ou la zoophilie. Le message est très important :
C’est pour bien nous faire comprendre que l’interdiction de s’unir avec une femme pendant sa période de Nida (menstruation) est une interdiction extrêmement grave dont la sanction est également le retranchement de l’âme et participe au vomissement du peuple de Dieu en terre d’Israël : La Torah met cette interdiction au même plan que les autres interdits pour bien nous montrer qu’aux yeux de Dieu, s’unir avec sa femme durant ses règles est aussi grave que l’inceste ou l’adultère.
Cette interdiction de la femme en période de Nida (menstruation) est rappelée par les apôtres de la Brit Hadacha lorsqu’ils disent : « Car il a paru bon à l’Esprit Saint et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, DU SANG, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. » (Actes 15.29)
Dans ce passage d’Actes 15, il est très important de comprendre que les apôtres étaient très bien enseignés sur les peines de Karet (Retranchement), d’où leur insistance lorsqu’ils imposent à tout convertis ces 4 lois de Moïse (interdiction du sang, de l’idolâtrie, de la débauche et des viandes étouffées). Ainsi, ici, lorsqu’ils parlent de s’abstenir du sang, cela ne signifie pas seulement qu’il est interdit de manger le sang d’une espèce quelconque, cela parle également de s’abstenir du sang de la femme Nida et donc d’éviter tout rapport intime durant cette période jusqu’à ce qu’elle se soit purifiée.
Il existe également un autre commandement souvent négligé et oublié au sujet des rapports interdits et qui apparaît pourtant clairement dans le texte. Sur le verset « Que nul de vous N’APPROCHE d’aucune proche parente, pour en découvrir la nudité : je suis l’Éternel », le Rav Arié HADDAD dit :
« Il apparaît donc que la Torah interdit une approche qui peut mener à découvrir la nudité, à savoir des contacts physiques qui pourraient amener à des relations interdites. Il ne s’agit pas du cas par cas, mais d’une interdiction générale (bien que le verset parle de « parente ») ; en s’habituant à ce genre de contact, on finit par y voir une action anodine, et même si cela n’amènera pas à « aller plus loin » avec cette personne-là, il sera plus facile de le faire avec une autre. La vie quotidienne illustre bien à quel point les pulsions sexuelles sont puissantes, et le seul moyen de les contenir est de mettre des barrières. »
Dans le Sefer Hamitsvot de Moïse Maïmonide (Rambam), il est dit à ce sujet :
« C’est l’interdiction qui nous a été faite de chercher à jouir au contact de femmes avec lesquelles il nous est interdit d’avoir des rapports intimes même si nous n’allons pas jusque là, par exemple, en les enlaçant ou en leur prodiguant un baiser ou toute privauté de ce genre. Elle est énoncée dans la Torah en ces termes : « Que nul d’entre vous n’approche d’aucune proche parente pour en découvrir la nudité… » Ce verset doit être interprété comme s’il était rédigé de la manière suivante : « Ne vous approchez point de façon telle que cela puisse conduire à une relation prohibée ».
En outre, il te faut impérieusement savoir que l’enfant, fruit d’un rapport intime pour lequel on est passible de retranchement est appelé « Mamzer », et l’Éternel l’a ainsi appelé. Que la relation intime ait été intentionnelle ou non, l’enfant qui en est issu a le statut de « Mamzer », à l’exception du rejeton de la « Nidda » qui n’est pas un « Mamzer », mais que l’on appelle fils de la « Nidda ». »
Le Mamzer est un enfant qui est le fruit d’une union interdite (inceste ou adultère) : les conséquences spirituelles sont très grave et apportent une malédiction sur des générations. Au sujet des enseignements spirituels concernant les relations avec la femme Nida (en période de règles), un article spécial sera bientôt publié sur le site.
Les deux types d’idolâtrie qui traversent l’histoire humaine
Les 2 principales idoles qui reviennent souvent dans les Écritures sont Baal Pe’or et Moloch : ces deux cultes renferment les mécanismes profonds de l’idolâtrie qui traverseront l’histoire.
Culte de Baal Pe'or

Analysons le cultes de Baal Pé’or : ce culte est inimaginable et choquant mais il faut en parler : Pe’or signifie littéralement Pé « la bouche » et ‘or « la peau », donc « la bouche de la peau », ce qui désigne notamment l’orifice de sortie des excréments. Accompagné des prêtres, ce culte consistait à faire ses besoins devant la statut de Baal Pe’or puis à badigeonner l’idole avec ses excréments.
Le message profond est le suivant : il s’agit de rendre un culte à tout ce qui est sale et abominable. Dans notre époque moderne une telle pratique semble choquante et inimaginable mais n’oublions pas une chose : lorsque nous naissons et grandissons dans un système, les choses paraissent beaucoup plus naturelles et normales qu’on ne saurait l’imaginer, ainsi en était-il pour ceux qui naquirent durant ces générations antiques qui rendaient un culte satanique à Baal Pe’or.
Il s’agit du culte à la saleté, à la bassesse. Ne soyons pas étonnés de retrouver aujourd’hui encore ce culte sous diverses formes : nous sommes dans une génération où la bassesse règne d’où l’augmentation de la méchanceté et de la violence comme il est dit : « Les méchants se promènent de toutes parts, Quand la bassesse règne parmi les fils de l’homme. » (Psaumes 12.9)
De nos jours, le culte à Baal Pe’or prend toutes sortes de formes différentes. Regardons : si nous transposons à notre époque moderne, nous voyons que cet abominable culte n’a absolument pas disparu, seulement, il s’habille sous des formes nouvelles et le principe reste le même : rendre un culte à ce qui est bas, sale et immonde.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui rendent par exemple un culte à Baal Pe’or au travers de diverses modes. Pensez par exemple à la mode des piercing : des corps percés de toute part sur les parties intimes, sur la langue, les oreilles, les joues, les arcades etc, etc. C’est terrible et inimaginable : la destruction, la déformation et la dénaturation complète du corps est adulé par toute une partie de la population.

Egalement, ce qui est aujourd’hui comme une mode aurait été impensable dans les générations passées : « la mode des pantalons qui tombent en dessous des fesses », qui consiste, pour certains jeunes, à laisse tomber leur large pantalon de manière à laisser apparaître clairement leur dessous… Et que penser de cette mode du jean déchiré : plus on achète un jean déchiré et délavé, vieux et usé, plus il a de la valeur ! Ces choses font parti du Baal Pe’or moderne.
Ainsi, tout celui qui rend un culte ou une dévotion particulière à ce qui est sale, vil et bas est une personne pratiquant le culte du Baal Pe’or.
Culte du Moloch
Le mot moloch vient du mot hébreu melech qui signifie « roi ». Ce culte est une soumission aveugle devant la valeur, c’est l’idolâtrie de l’idéalisme :
« Tu ne donneras point de tes enfants pour les faire passer par le feu à Moloc; et tu ne profaneras point le nom de ton Dieu: Je suis l’Éternel. » (Lévitique 18.21)
Contrairement à une idée répandue, le culte à Moloc ne consistait pas à brûler ses enfants : sur l’autel il y avait 2 grands feux éloignés l’un de l’autre, et le parent passait avec son enfant entre les deux feux accompagné du prêtre : si l’idole le demandait, alors le parent était prêt à donner son enfant à Moloc et à le sacrifier.

On comprend mieux la grandeur de la difficulté de l’épreuve d’Abraham lorsque Dieu lui demanda de sacrifier son enfant Isaac : Avant sa première apparition dans la Torah, Abraham s’était battu corps et âmes contre l’idolâtrie, ainsi que contre tous ces cultes idolâtres qui consistaient à sacrifier les enfants aux idoles et aux démons. En plus de la douleur de tuer son propre enfant Isaac, fils de la promesse, voila que Dieu demandait à Abraham de pratiquer une chose semblable à l’idolâtrie contre laquelle il s’était battu avec tant d’énergie toute une partie de sa vie : terrible épreuve remportée par le père de la foi par son amour et sa confiance inébranlable en Dieu.
Aujourd’hui, le culte du Moloc existe toujours et nous le retrouvons par exemple dans cet idéalisme extrémiste de ces mamans palestinienne qui envoient leurs enfants se suicider à Gaza et en Israël et qui, après le suicide de leurs enfants, offrent des bonbons à toutes leurs voisines afin de fêter avec elles la mort de leurs « jeunes martyrs ».
Voyez par exemple cet article : A gaza, des bonbons pour fêter un attentat contre une synagogue : Nous avons ici l’exemple typique d’un culte moderne rendu à Moloc. Tous ceux qui sacrifient leurs enfants, quelques soit leur âge, à une cause quelconque, rendent en vérité un culte à Moloc.
Enfin, l’avortement est là aussi une forme de culte rendu à Moloc, ce n’est pas sans raison que la franc-maçonnerie a joué un rôle majeur dans la généralisation de l’avortement : sacrifier un bébé sur l’autel de l’égoïsme, de la lâcheté et des faux raisonnements satanique.
Voyez cette vidéo pour vous en convaincre : Le scandale humanitaire de l’avortement à la lumière de la franc-maçonnerie
Le lien entre la débauche, l’idolâtrie et la terrible dégringolade vers l’abomination
En analysant l’hébreu et les commentaires des sages d’Israël, la Torah nous montre que l’idolâtrie et la débauche sont en réalité deux choses identiques : l’idolâtrie, c’est de la débauche
Effectivement, dans les deux cas, il s’agit de quitter une union saine et approuvée de Dieu pour aller vers une union malsaine et satanique. L’impudicité et la débauche sexuelle consiste à aller vers une sexualité étrangère : l’homme quitte une sexualité saine et constructive approuvé de Dieu (relation dans le cadre du mariage) pour aller vers une sexualité malsaine, mauvaise et destructrice.
De la même façon, l’idolâtrie consiste à aller vers une relation spirituelle étrangère : l’homme quitter une relation saine et constructive avec Dieu au travers de l’étude et la mise en pratique de la Torah, pour aller vers une relation mauvaise et destructrice au travers de toutes sortes de faux dieux et de fausses doctrines.
La Torah nous démontre cette réalité en utilisant le même mot « Znout » pour parler de l’idolâtrie et de la débauche qui sont 2 formes différentes de prostitution constituant en vérité le même péché : la prostitution sexuelle et la prostitution spirituelle. Ainsi, après avoir parlé de l’impudicité et de la débauche sexuelle, la Torah nous parle d’idolâtrie pour bien nous faire comprendre que l’impudicité et l’idolâtrie ont un tronc commun : la prostitution, c’est à dire quitter une relation saine pour aller vers une relation malsaine.
Le texte continue : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme; c’est une abomination. Tu n’auras commerce avec aucune bête pour te souiller avec elle; une femme ne se prostituera point à une bête; c’est une abomination. » (Lévitique 18.22)
Rappelons nous que la Torah n’est pas un simple livre d’histoire et que toute Ecriture du Dieu vivant est une source infinie d’enseignements. Ainsi, analysons plus particulièrement l’enchaînement des versets afin de voir le message divin qui s’en dégage.
Pourquoi tout de suite après avoir parlé de l’homosexualité, la Torah nous parle de la zoophilie ? Ici encore, c’est pour bien nous faire comprendre un principe inviolable : Toute personne qui commence à coucher et à avoir des relations sexuelles avec des personnes du même sexe, tôt ou tard, sera susceptible d’avoir des relations avec des animaux.

Actuellement, des centaines de millions d’hommes et de femmes couchent avec des animaux et de nombreux pays autorisent cela. Ceci est encore très tabou et impensable mais une fois que l’homosexualité sera totalement banalisé, il n’est pas impossible que nous glissions vers une banalisation des relations sexuelles avec des animaux.
Témoignage concret anonyme et véritable : une personne qui avait des relations bisexuels a confié, plus tard, qu’elle désirait de plus en plus avoir des rapports avec des chiens : ceci est une terrible et abominable réalité spirituelle que nous montre la Torah.
Aujourd’hui, depuis le mariage gaie et la banalisation de l’homosexualité, la zoophilie gagne du terrain bien plus qu’on ne l’imagine.
La Torah nous montre avec précision des mécanismes spirituelles véritables : la débauche sexuelle, c’est à dire tout type de relation interdites (adultère, fornication, relation pendant les règles de la femme, inceste) mène à tout type d’idolâtrie qui mène aux pires abominations telles que la zoophilie. Depuis la révolution sexuelle et la soit-disant « libération » des mœurs sexuels apparues en Occident à la fin des années 1960 et au début des années 1970, il est percutant de voir à quel point Dieu est mis de côté pour laisser place à toutes sortes d’idolâtries modernes et aux perversions sexuelles les plus viles qui, de surcroît, se banalisent et rentrent dans les mœurs. La Torah nous avait prévenu.
La précision de la Torah est scientifique : la banalisation des interdits sexuels de base (adultère, inceste) amènera l’homosexualité qui amènera à la zoophilie. Effectivement, à une époque où la promotion de l’adultère est largement fait en publique, c’est au tour du mariage homosexuel de devenir une norme et il est percutent de constater, comme l’a prédit la Torah, que la zoophilie se répand : internet donne à la zoophilie un nouvel essor qui l’a fait sortir de la clandestinité pour être largement exploitée par une industrie pornographique mondiale. Le tabou et l’interdit ont donné à l’industrie pornographique un marché où certaines actrices n’ont de relations qu’avec des animaux. En 2007, une journaliste de la chaîne danoise TV2 News, citée par 20min.ch, évoquait son enquête en ces termes: « Un homme m’a montré comment on pouvait avoir un rapport sexuel avec un cheval. Il m’a aussi confié que de nombreux bus, remplis d’Allemands, débarquaient au Danemark. Le but de ces touristes est de vivre des moments intimes avec des bêtes ».
Face à toutes ces folies et toutes ces perversions qui se commettent sous le soleil, on comprend mieux pourquoi la colère de Dieu, au temps marqué, éclatera comme jamais :
« Car ainsi m’a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël: Prends de ma main cette coupe du vin de la colère, et fais-la boire à tous les peuples auxquels je t’envoie. Je pris donc la coupe de la main de l’Éternel, et je la fis boire à toutes les nations auxquelles l’Éternel m’envoyait (…) à tous les royaumes du monde qui sont sur la face de la terre (…) Et tu leur diras: Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël: Buvez et soyez enivrés, et vomissez, et tombez sans vous relever, à cause de l’épée que j’enverrai parmi vous ! (…) je vais appeler l’épée sur tous les habitants de la terre, dit l’Éternel des armées (…) L’Éternel rugira d’en haut; il fera entendre sa voix de sa demeure sainte; il rugira contre son habitation; il poussera des cris, comme ceux qui foulent au pressoir, contre tous les habitants de la terre (…) car l’Éternel est en procès avec les nations, il entre en jugement contre toute chair; il livre les méchants à l’épée, a dit l’Éternel (…) Voici, le mal va passer de peuple à peuple, et une grande tempête se lève de l’extrémité de la terre. 33 Ceux que l’Éternel tuera en ce jour-là seront étendus d’un bout de la terre à l’autre bout; ils ne seront ni pleurés, ni recueillis, ni ensevelis; ils seront comme du fumier sur la terre ! (…) Et les demeures paisibles sont ravagées, à cause de l’ardeur de la colère de l’Éternel. 38 Il a abandonné sa demeure comme un lionceau son repaire; car leur pays est mis en désolation, à cause de la fureur du destructeur, à cause de l’ardeur de sa colère. » (Jérémie 25)
Une terre qui vomit ses habitants
Après avoir passé en revu toutes les pratiques sexuelles interdites et l’idolâtrie répandues dans les nations, le chapitre se termine par une notion nouvelle et pour le moins étonnante : la terre d’Israël étant une terre sainte, a cette particularité bien réelle de vomir ses habitants, c’est à dire de vomir le peuple qui se livrerai sur la terre sainte aux interdits sexuels et idolâtres sanctionnés par le karet (retranchement) :
« Ne vous souillez par aucune de ces choses; car c’est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser de devant vous. La terre en a été souillée; et je punirai sur elle son iniquité, et la terre vomira ses habitants. Mais vous, vous garderez mes lois et mes ordonnances, et vous ne ferez aucune de ces abominations, ni celui qui est né au pays, ni l’étranger qui séjourne au milieu de vous. Car toutes ces abominations, les hommes du pays, qui y ont été avant vous, les ont faites et la terre en a été souillée. Et la terre ne vous vomira pas, pour l’avoir souillée, comme elle a vomi la nation qui y était avant vous. Car tous ceux qui feront quelqu’une de toutes ces abominations, seront retranchés du milieu de leur peuple. Vous observerez donc ce que j’ordonne, afin de ne pratiquer aucune des coutumes abominables qui ont été pratiquées avant vous, et vous ne vous souillerez point par elles. Je suis l’Éternel, votre Dieu. » (Lévitique 18.24-30)

Dans ce dernier passage du chapitre, nous voyons ainsi les deux notions apparaître clairement : le retranchement et le vomissement de la terre. Il y a un donc un rejet terrestre (le vomissement) et un rejet spirituel (le retranchement). La Torah nous montre clairement que, pour qu’il y ait vomissement, il faut que cela soit une faute collective de la majorité du peuple qui réside sur la terre d’Israël. Pour celui qui faute individuellement, seul le retranchement sera appliqué.
Exactement comme un homme qui ferait une indigestion après avoir mangé une nourriture souillée, la terre d’Israël ne peut supporter l’impureté et vomira tout peuple qui rendrait la terre impur par la débauche, l’idolâtrie ou le meurtre.
Rappelons-nous du rapport fait par les explorateurs envoyés par Moshé :
« Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer, est un pays qui dévore ses habitants » (Nombre 13.33). Cette traduction est fausse et tous les traducteurs se sont trompés car le mot « dévoré » a une connotation négative. La vrai traduction fidèle à l’hébreu est la suivante : « Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer, est un pays qui MANGE ses habitants » (Nombre 13.33), ce qui est une connotation positive fidèle à ce que désire nous enseigner Dieu dans Sa Torah.
Pour comprendre ce que veut nous dire Dieu par l’expression « une terre qui mange ses habitants », il est important de regarder ce qui se passe dans la nature, source inépuisable d’enseignements dans laquelle l’empreinte du créateur abonde pour ceux qui ont des yeux pour voir.
Remémorons-nous les 4 règnes de la nature, du niveau le plus bas, au niveau le plus haut : le règne minéral, le règne végétal, le règne animal et le règne humain.
Regardons maintenant ce qui se passe au niveau de la chaîne alimentaire : Le minéral est mangé par le végétal, qui tous deux sont mangés par l’animal qui est lui-même mangé par l’homme. En mangeant le minéral, le végétal élèvera le minéral au niveau du végétal, c’est à dire que le minéral permettra au végétal de se nourrir, de subsister et de remplir ainsi sa fonction. A son tour, en mangeant le végétal et le minéral, l’animal les élève au niveau de l’animal et enfin, en mangeant l’animal cachère (pur selon la torah), l’homme élève l’animal au niveau de l’homme et ainsi, les 3 règnes sont élevés jusqu’au niveau du premier règne, participant au projet divin car permettant à l’enfant de Dieu de vivre et de réaliser ce pourquoi il a été créé.
La notion de nourriture est très importante et ce n’est pas sans raison que la Bible en parle régulièrement. Nous savons qu’une nourriture saine mangée par l’homme, passe dans son sang et devient une partie de lui-même lui apportant force et vitalité. Ainsi, l’homme craignant Dieu, en se nourrissant des 3 règnes qui lui sont inférieurs, obtiendra la force physique, morale et spirituelle lui permettant d’assurer son service divin et ainsi, l’homme élèvera et fera participer les 3 règnes au projet divin.
Désormais, nous sommes en mesure de comprendre ce qui se passe avec la terre d’Israël : de la même façon qu’en mangeant des fruits, des légumes, des minéraux ou de la viande animal cachère, nous élevons la nourriture au niveau de l’homme qui, en devenant une partie de l’homme, participe au projet divin, de la même façon, la terre d’Israël qui est sainte et dans laquelle réside Dieu, a cette faculté de « manger ses habitants » et ainsi de les élever à un niveau spirituel bien plus élevé qu’en dehors de la terre d’Israël, où cette réalité spirituelle d’une « terre qui mange ses habitants » n’existe pas.
Effectivement, chose unique en terre d’Israël, Dieu réside en elle comme il est dit en nombre 35.34 : « Vous ne souillerez donc point le pays où vous allez demeurer, et dans laquelle je réside; car je suis l’Éternel qui habite au milieu des enfants d’Israël. » Comme HaShem (Dieu) est dans cette terre, en souillant la terre, on profane la sainteté de Dieu qui réside dans la terre et qui est au milieu des enfants d’Israël : d’où le vomissement qui aura lieu tôt ou tard.
Ainsi, Dieu nous décrit ici une réalité spirituelle inviolable, véritable et précieuse : Spirituellement, la terre d’Israël mange tous ceux qui y vivent : en les mangeant, la terre d’Israël a cette capacité d’élever ses habitants à une dimension spirituelle bien plus haute, bien plus sainte et toujours plus proche de Dieu qu’en dehors de la terre d’Israël. Mais attention, ce ne sont pas tous les habitants qui seront ainsi élevés : de la même manière que le corps fait uniquement passer dans le sang ce qui est bon pour lui et filtre et rejette le reste dans les excréments, seuls les habitants qui craignent Dieu et observent la Torah en terre d’Israël seront ainsi élevés.
La terre d’Israël réagit en fonction du peuple qui y réside et ainsi, elle peut tout-à-fait faire une indigestion et vomir à cause des souillures telles que l’inceste, l’adultère etc. C’est aussi en cela que la faute des explorateurs fut grave : après avoir été délivrés d’Egypte et juste avant l’arrivée des enfants d’Israël en terre sainte, le pays était occupé par un peuple aux pratiques perverses (Canaan) et prêt d’être vomis. Dieu allait livrer ce peuple pervers entre les mains des enfants d’Israël car les cananéens, en souillant la terre par leurs abominations, allaient être vomis et toute leur force réduite à néant.
Egalement, ce n’est pas sans raison que durant des milliers d’années, à cause des fautes du peuple d’Israël, la terre fut déserte et le peuple en exil : il y a eut vomissement. Actuellement, le peuple revient en terre d’Israël et le phénomène du vomissement n’est jamais très loin : si la majorité du peuple se livre à l’impureté, à la débauche et à l’idolâtrie, alors la terre fera une indigestion, que Dieu préserve son peuple !
La Torah et l’observation de la loi de Dieu en Yéshoua : le seul guide pour arriver dans le royaume de Dieu et avoir part à la résurrection

Regardons le premier verset du chapitre 18 :
« C’est Moi, l’Éternel, qui suis votre D.ieu ! Les pratiques du pays d’Egypte, où vous avez demeuré, ne les imitez pas, les pratiques du pays de Canaan où je vous conduis, ne les imitez pas et ne vous conformez point à leurs lois. » (Levitique, ch. 18, 2-3)
C’est L’Eternel dans son nom le plus glorieux qui s’exprime. Le commentaire de Rachi est intéressant :
Je suis Hachem votre Éloqim : Je suis Celui qui a dit au Sinaï : « Je suis Hachem ton Éloqim » (Chemoth 20, 2), et vous avez accepté ma royauté. Acceptez désormais mes ordres ! Rabbi a enseigné : Il Lui était clair et connu qu’ils allaient un jour se détacher de Lui et sombrer dans la débauche à l’époque de ‘Ezra. Aussi est-Il venu vers eux en ordonnant : « Je suis Hachem votre Éloqim », ce qui veut dire : « Sachez qui vous l’ordonne : un juge apte à punir, mais digne de confiance pour ce qui est de récompenser. »
La terre d’Israël est aussi appelée pays de Canaan. A l’époque de la sortie d’Egypte, le texte nous apprend une chose intéressante : le pays d’Egypte et le pays de Canaan étaient les deux pays dans lesquels se produisaient tout particulièrement les interdits décrits dans notre paracha.
Ainsi, nous voyons que le peuple d’Israël est délivré de la perversion et de l’idolâtrie de l’Egypte pour se diriger en direction d’un pays (Canaan) ou là encore règne la perversion et l’idolâtrie. Ainsi, le peuple ne pourra s’installer en Eretz Israël (Canaan) qu’après avoir chassé les impuretés du pays. Comment s’y prendra-t-il ? Principalement en gardant la Torah de Dieu qui est la saine doctrine, seule condition donnée par Dieu avec insistance afin de prendre possession du royaume :
« Vous ne suivrez point leurs usages. C’est à mes statuts que vous devez obéir, ce sont mes lois que vous respecterez dans votre conduite : C’est Moi, l’Eternel, qui suis votre Dieu. Vous garderez mes lois et mes statuts, parce que l’homme qui les pratique obtient, par eux, la vie: Moi, je suis l’Éternel. » (Lévitiques 18.3-5)
Sur ce verset, Rachi, fait un très intéressant commentaire sur certaines expressions en s’appuyant sur le sens profond de l’hébreu et détruisant ainsi définitivement tous les faux enseignements qui tenteraient de faire croire que certains commandements de Dieu seraient aboli pour les croyants en Yéshoua :
Mes statuts (Mishpatim) : Ce sont les articles mentionnés dans la Torah relatifs à la justice qui, s’ils n’avaient pas été énoncés par elle, auraient dû l’être par les hommes eux-mêmes (il s’agit notamment des lois logiques, compréhensibles, morales).
Mes Lois (Houkim) : Les articles qui sont un décret du Roi, contre lesquels le penchant au mal et les nations du monde soulèvent des objections : « Pourquoi devons-nous les observer ? Par exemple, la défense de manger du porc, de revêtir du lin et de la laine, les fêtes de Dieu, la purification par l’eau d’expiation (procédé de la vache rousse). C’est pourquoi il est dit : C’est Moi l’Eternel qui vous l’ai ordonné, vous n’avez pas le droit de dispense »
Parce que l’homme qui les pratique obtient, par eux, la vie: Il s’agit de la vie dans le monde futur. Si tu disais qu’il s’agit du monde présent, ne mourra-t-il pas finalement ?
Effectivement, en harmonie avec ce verset et le commentaire de Rachi, on se rappelle de la réponse du Messie Yéshoua face à cette personne qui lui demandait comment hériter la vie éternelle, c’est à dire de la vie dans le monde futur : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » (Matthieu 19.17) comme il est dit : « Vous garderez mes lois et mes statuts car l’homme qui les pratique obtient, par eux, la vie » (Lévitiques 18.3-5). Yéshoua n’annule et ne retranche rien, il ne fait que citer Lévitiques 18.3-5.
Ainsi, dans sa marche vers la terre promise qui représente le royaume de Dieu, nous voyons clairement que le peuple, par la grâce de Dieu, sort de la débauche de l’Egypte, et se dirige vers le pays de Canaan, peuple débauché qu’Israël chassera à la seule condition qu’il garde la Torah de Dieu. Ainsi, durant leur périple dans le désert en direction de la terre promise, nous avons une véritable représentation de la situation spirituelle du peuple de Dieu dans le combat de la foi qu’il mène et dans sa marche pour avoir une part au monde futur et obtenir ainsi la vie : le peuple se retrouve entre la perversion de l’Egypte et celle de Canaan, au milieu de la débauche ; avec la Torah pour flambeau, le peuple doit briller et chasser toutes ténèbres afin d’hériter du royaume comme il est dit :
« Soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie (Torah, Evangile); » (Philippiens 2.15-16) et aussi : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais; Et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur le Messie Yéshoua vous sera pleinement accordée. » (2 Pierre 1.10-11)
La sainteté ne s’acquiert que lorsque l’on chérit et que l’on respecte les prescriptions de la Torah, que l’on cherche à les protéger et en faire un outil d’élévation vers Hachem (Dieu). L’homme doit aussi apprendre à se séparer de toutes les influences négatives afin qu’elles ne l’affectent pas et n’altèrent pas sa spiritualité. Evidemment, la Torah ne conduit jamais l’homme à l’isolement et au retranchement du monde matériel, mais elle n’ignore pas non plus les dangers de l’assimilation et de l’influence délétère des mauvaises fréquentations. (1)
Comme dit le Rav Yehonathan GEFEN au nom du Rav Dessler zatsal, une des nombreuses raisons du plan parfait de Dieu lorsqu’il permit aux enfants d’Israël d’être dans l’impureté de L’Egypte est de leur permettre de développer en eux une répugnance envers l’impureté afin qu’il puisse apprécier la Torah reçue sur le Mont Sinaï :
Hachem décida que le peuple juif allait vivre en Égypte pour qu’il développe une répugnance profonde vis-à-vis de l’impureté qui y régnait. C’est effectivement ce qui motiva les Bné Israël à implorer Hachem de les faire sortir de ce terrible endroit. Ce dégoût intense leur permit de passer rapidement du 49ème degré d’impureté à un niveau tel qu’ils purent recevoir la Thora. S’ils avaient vécu dans un environnement moins immoral, ils n’auraient pas pu s’élever et atteindre un si haut niveau.
Cela peut également expliquer pourquoi le peuple juif devait se rendre à Canaan, un endroit si abject. Le fait de voir le comportement extrêmement immoral des Cananéens était censé les dégoûter du mal et leur faire apprécier la moralité de la Thora. Dieu permet parfois de susciter en nous une aversion pour cette immoralité et, par conséquent intensifier notre appréciation du fait qu’Hachem nous fit sortir de ce pays et nous donna la Thora.
En prenant conscience des vices de la laïcité, nous pouvons renforcer notre appréciation pour la beauté du mode de vie imposé par la Thora. Puissions-nous tous mériter d’être protégés des mauvaises influences et de les utiliser pour nous rapprocher d’Hachem. (2)

Evidemment chacun comprendra pourquoi ces choses nous amèneront à nous jeter dans les bras du Messie Yéshoua : La Torah reçue est la pure et saine doctrine de Dieu, une lumière infinie et incomparable permettant à ceux qui craignent Dieu de se sanctifier et de se purifier en observant avec foi et amour les commandements du Très-Haut. Cependant, force est de constater que le peuple a failli de nombreuses fois et les liens du péché l’ont enveloppé pour le faire chuter comme il est dit : « rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance » (Hébreux 12.1)
Ainsi, une grande partie du peuple, malgré la grandeur et la beauté de la Torah, s’est rendu compte de la terrible réalité du péché autour d’eux mais aussi, de par leurs nombreuses chutes, l’évidence du péché en eux : cette réalité du péché est mise en évidence par la loi pure et parfaite de Dieu et c’est ici un des nombreux rôles de la Torah : révéler le péché située en nous afin de nous faire comprendre la nécessité d’un sauveur que Dieu a suscité dans le Messie Yéshoua. Effectivement, si la Torah révèle le péché, elle nous révèle aussi la sanction et la condamnation qui lui est associée : c’est cela qu’on appelle être sous la condamnation de la loi, d’où la nécessité de tout un système sacrificiel qui lui aussi nous enseigne énormément de chose, notamment que le salaire du péché, c’est la mort et que sans effusion de sang, il n’y a point de pardon.
Ce n’est pas sans raison que les sages ont institué que le premier livre étudié par les jeunes enfants israélites est le livre de lévitique avec tout son système sacrificiel. Nous comprenons désormais bien mieux pourquoi Paul, en parlant d’un des nombreux rôles de la Torah, dira :
« La Torah a été comme un pédagogue pour nous conduire au Mashia’h, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue. » (Galates 3.24-25)
Celui qui se repent et qui croit de tout son coeur dans le sacrifice parfait de Yéshoua n’est plus sous le pédagogue, c’est à dire sous la condamnation de la loi. Beaucoup ont très mal interprété ce passage et par un esprit anti-torah, ont enseigné que nous n’avions plus à observer la Torah de Dieu, ce qui est une terrible et grave erreur qui bloque la marche du croyant en direction du royaume de Dieu? La vérité est tout autre : n’étant plus sous le poids de la condamnation de la loi par la foi en Yéshoua et la téchouva (repentance), c’est avec joie, force et par l’Esprit de Dieu que nous pouvons désormais observer et garder la Torah de tout notre coeur afin de se sanctifier, de repousser tous les mensonges et les perversions de satan pour finalement prendre possession du royaume à venir ! Au sujet de ce verset du « pédagogue » et à cause des nombreuses mauvaises interprétations qui sont véhiculés dans le monde chrétien, nous conseillons cet article : Que signifie « ne plus être sous le pédagogue » ? Abandonner la Loi de Dieu ou Observer la Torah de Dieu ?
En conclusion nous dirons cela : le texte de la Torah est clair et nous montre une image limpide du royaume à venir : un peuple repenti et obéissant aux lois de son Dieu sera accepté et « mangé » par la royaume mais les rebelles et les anti-torah seront certainement vomis sans aucune part car retranchés et jetés dans les ténèbres du dehors.
Rappelons-nous de ces terribles paroles du Messie : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7)
Que le Seigneur aide son peuple à se sanctifier et lui pardonne ses fautes et ses égarements en lui accordant une repentance toujours plus vraie et profonde. Que le Dieu de vérité nous aide à garder Sa Torah parfaite, à nous aimer les uns les autres et à lui être agréable dans toutes nos voies. Amen vé amen.
Etude de Thomas inspirée des enseignements des sages d’Israël transmis dans les sources suivantes :
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