« Que le coeur soit affermi par la grâce, non par les viandes » : Suppression de la cacheroute ? Par
- http://www.rencontrerdieu.com
- 3 sept. 2016
- 7 min de lecture
« Ne participez pas aux pratiques stériles que favorisent les ténèbres, mais démasquez-les plutôt. » (Epéhsiens 5.11)
En ces temps troublés où l’apostasie est à son comble ainsi que l’avait annoncé Le Messie Yeshoua pour les derniers temps, voici un apport considérable du ministère « Soucat David », visant à déconstruire une des très nombreuse fausses doctrines émanant de la pensée pagano-chrétienne : l’abolition des précieuses lois de cacheroute données par le seul vrai Dieu dans les Saintes Écritures, notamment en Lévitique 11 et Deutéronome 14.
Ainsi, avec l’aimable autorisation du ministère « Soucat David », l’équipe du site web RencontrerDieu est très heureuse de vous partager un commentaire capital et pertinent au sujet d’un verset bien souvent mal interprété dans le monde chrétien, aboutissant a de graves et dangereuses fausses doctrines qui mènent à la ruine spirituelle. C’est ici un nouveau voile de mensonge qui tombe, que Dieu en soit glorifié et puisse continuer à aider ses enfants à revenir à toute la vérité biblique ! Bonne lecture :
Regardons le passage de Hébreux 13:9 « dont les personnes mal affermies tordent le sens » (2 Pierre 3.16) :
« Ne soyez pas séduits par des doctrines diverses et étrangères, car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, non par les viandes, lesquelles n’ont pas profité à ceux qui les ont suivis. » (Hébreux 13:9)
En étudiant un verset, il faut toujours regarder le contexte. Ellingworth (HEBREWS FOR THE PRACTICAL MESSIANIC J.K. MCKEE) fait cette importante mise en garde :
« Les versets 9-14 ont donné lieu à une importante variété d’interprétations dont aucune ne peut être retenue sans avoir au préalable examiné le texte entier. Le problème de base surgit…car l’auteur fait référence par allusion à une situation qui était bien connue des premiers lecteurs, mais largement ignorée par les lecteurs modernes. »
Question : Que nous a-t-il été enseigné concernant ce verset ? Réponse : Que la nourriture dont il est question ici fait référence aux viandes pures et impures.
Autrement dit, la Thora serait une fois de plus mise en balance avec la « grâce », celle-ci signifiant que nous serions désormais libres de ne pas manger cacher. Est-ce vraiment ce que veut dire le verset ? Est-il vraiment question de cacherout ici ?
Question : Quelle est le sujet de la discussion ? Réponse : Les doctrines diverses et étrangères.
Regardons plus en détail ce que dit le Grec :
« Ne soyez pas séduits par des doctrines diverses (poikilos) et étrangères (xenos), car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, non par les viandes, lesquelles n’ont pas profité à ceux qui les ont suivis. » (Hébreux 13:9)
Dans le lexique Grec du théologien Strong, le mot « diverses (poikilos) » signifie :
« divers, diverses, toute espèce…»
1) de couleurs variées, divers, bigarré 2) de diverses sortes
C’est le même mot qui est utilisé dans les passages suivants : « Car d’entre eux sont ceux qui s’introduisent dans les maisons et qui mènent captives des femmelettes chargées de péchés, entraînées par des convoitises diverses (poikilos) (2 Timothée 3:6)
Et encore : « Car nous étions, nous aussi, autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses (poikilos) convoitises et voluptés, vivant dans la malice et dans l’envie, haïssables, nous haïssant l’un l’autre. » (Tite 3:3)
Dans le lexique Grec du théologien Strong, le mot « étrangères (xenos) » signifie : « étranger, étrangère, hôte, chose étrange… »
Ce mot est utilisé dans les passages suivants : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger (xenos), et vous m’avez recueilli… » (Matthieu 25:35)
La Septante l’utilise dans le verset suivant : « Et le roi dit à Itthaï, le Guitthien, Pourquoi viendrais–tu, toi aussi, avec nous ? Retourne–t’en, et demeure avec le roi ; car tu es étranger (xenos נָכְרִי), et de plus tu as émigré dans le lieu que tu habites. » (2 Samuel 15:19)
Le mot hébreu traduit par ce terme est « nokhri נָכְרִי » qui signifie « païen » et aussi, dans le lexique hébreux du théologien Strong :
« étranger, étrangère, inconnue, inouï…»
1) étranger 1a) ce qui est étranger 1b) un étranger 1c) femme étrangère (une prostituée) 1d) inconnu, non familier, inouï (fig.)
Nous retrouvons encore ce mot dans les versets suivants :
Exode 12:43 : « Et l’Eternel dit à Moshé et à Aaron, C’est ici le statut de la Pâque, Aucun étranger (nekhar נֵכָר) n’en mangera…» Josué 24:20 : « Si vous abandonnez l’Eternel, et si vous servez des dieux étrangers (élohé nekhar אֱלֹהֵי נֵכָר), alors il se retournera et vous fera du mal et vous consumera après vous avoir fait du bien. »
⇒ Les définitions parlent d’elles mêmes : il est question d’une influence païenne. La Thora n’est pas une doctrine païenne, loin de là.
Romains 7:12 nous enseigne :
« La Thora donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon » mais les « doctrines diverses (poikilos) » et « étrangères (xenos) » dont parle l’auteur de l’épître aux Hébreux, sont des doctrines étrangères et païennes qui étaient très courantes à cette époque, et notamment celle des gnostiques.
La doctrine gnostique enseignait l’ascétisme par la privation de certaines nourritures et par le célibat : « prescrivant de ne pas se marier et de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour être prises avec action de grâces par les fidèles et par ceux qui connaissent la vérité…» (1 Timothée 4:3)
L’épître aux Galates parle également de ces doctrines qui se propageaient dans les premières assemblées :
Galates 1:9 : « Comme nous l’avons déjà dit, maintenant aussi je le dis encore, si quelqu’un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème. » Galates 3:1 : « O Galates insensés, qui vous a ensorcelés, vous devant les yeux de qui Yéchoua HaMachia’h a été dépeint, crucifié au milieu de vous ? »
L’auteur continue et décrit le sacrifice de Yom Kippour qui était brûlé entièrement hors du camp et interdit à la consommation :
Hébreux 13:10-11 : « Nous avons un autel dont ceux qui servent le tabernacle n’ont pas le droit de manger ; car les corps des animaux dont le sang est porté, pour le péché, dans les lieux saints, par le souverain sacrificateur, sont brûlés hors du camp. »
Lévitique 16:27 : « Et on transportera hors du camp le taureau du sacrifice pour le péché et le bouc du sacrifice pour le péché, desquels le sang aura été porté dans le lieu saint pour faire propitiation, et on brûlera au feu leur peau, et leur chair, et leur fiente. »
Ce parallèle remet les choses à leur place. Si la doctrine gnostique ou autre enseignait que la nourriture était un moyen d’arriver à une maturité spirituelle ou autre état, il fallait revenir à la vérité en Yéchoua dont la Parole est immuable :
« Yéchoua HaMachia’h est le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement. » (Hébreux 13:8)
Ce n’est que par la grâce de Son sacrifice que l’on y parvenait : « C’est pourquoi aussi Yéchoua, afin qu’il sanctifiât le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. » (Hébreux 13:10-12 )
Un extrait des études « Soucat David », tous droits réservés – Site web : http://www.soucatdavid.net/
Ainsi, pour ceux qui ont l’amour de la vérité, cette étude de « Soucat David » au bon parfum de vérité, fait l’effet d’un caillou retiré d’une chaussure, d’une brise fraîche dans la chaleur de l’apostasie, et vient remettre les pendules à l’heure :

Paul parlait en vérité des doctrines païennes et étrangères liées à la nourriture et non pas de la Saine Doctrine du Dieu vivant trois fois Saint dont les ordonnances au sujet des lois alimentaires sont parfaites et spirituelles, consignées sans ambiguïté dans la loi divine et parfaite du Roi des rois que Paul observait et enseignait à observer ainsi que le demande le Messie Yéshoua en Matthieu 5.17-19.
Voici, pour terminer, une simple réflexion sur ce qu’enseigne la véritable saine doctrine de Dieu au sujet de l’alimentation, et non ces doctrines gnostiques et païennes qui avaient « ensorcelé » les galates :
« Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. » (Deutéronome 12.32)

Quelques versets plus loin : « Tu ne mangeras aucune chose abominable » (Deutéronome 14.3) qui est un rappel de lévitique 11 traitant des animaux que Dieu déclare impurs et abominables à la consommation :
« Ne rendez point vos personnes abominables, ne vous rendez point impurs par eux, ne vous souillez point par eux (…) Car je suis l’Eternel, votre Dieu; vous vous sanctifierez, et vous serez saints, car je suis saint (…) afin que vous distinguiez ce qui est impur et ce qui est pur, l’animal qui se mange et l’animal qui ne se mange pas. »
Avant qu’il ne soit trop tard, le monde chrétien doit regarder la vérité en face et se poser la question : En quoi ces versets ne sont-ils pas clairs ? Qui pourrait refuser de voir ce que dit clairement le Maître de l’univers et le lien évident qu’il fait entre les lois alimentaires et la sanctification ?
Après avoir pris connaissance de la vérité et à moins d’une aveugle rébellion engendrée par une chair non crucifiée et un amour de façade « avec la bouche seulement » sans action, sans vérité et en trompant son coeur, nous espérons que beaucoup, saisis d’un esprit d’humilité, d’action et de vérité, iront là où Dieu, dans son amour sans bornes, les conduit : la forteresse imprenable de la téshouva (repentance) et de l’obéissance au Dieu des armées.

Que le Dieu de gloire et de miséricorde pardonne nos fautes, accorde la repentance à ses enfants, et qu’il nous donne la grâce de suivre ses merveilleuses lois, non pas par légalisme mais en usant de sagesse et de discernement, muni d’un amour inébranlable pour Son Nom, pour notre Messie Yéshoua et pour notre prochain, afin que, dirigeant nos coeurs et nos pas vers ce qui lui est agréable, à savoir l’obéissance à sa Torah de vérité, nous puissions nous aussi courir, aux côtés de Paul et de David, dans la clairière de Ses commandements :
« JE COURS dans la voie de tes commandements, Car tu élargis mon coeur. » (Psaumes 119.32)
« Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; MAIS JE COURS, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Le Messie Yéshoua. » (Philippiens 3:12)
Courons, courons ensemble ! Mais courons conformément à la Saine Doctrine qui est la Torah du Dieu d’Israël, « Et votre récompense sera grande », amen vé amen,
Thomas.
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