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Avec Israël, ce n’est pas la mer à boire

  • Photo du rédacteur: Contact CFBO
    Contact CFBO
  • 29 avr. 2017
  • 1 min de lecture

La société israélienne IDE-Technologies s’est imposée comme leader mondial de la désalinisation de l’eau. Après avoir permis à l’État hébreu de conquérir son indépendance hydraulique, elle exporte son savoir-faire en Inde ou en Californie. Une expertise qui aiguise l’appétit d’investisseurs chinois.

Le secrétaire américain de l’Énergie, Ernest Moniz, a arpenté les lieux en avril 2016. Quelques mois plus tôt, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, avait effectué la même visite. Et depuis trois ans, on ne compte plus le nombre de délégations d’experts chinois ou indiens qui se rendent aux abords de la plage de Palmachim, sur le littoral israélien, pour observer de plus près un labyrinthe de pompes, de réservoirs, de filtres et de moteurs…

Nous sommes en banlieue sud de Tel-Aviv, sur le site de Sorek, la plus grande usine au monde de désalinisation par « osmose inverse ». La méthode la plus en pointe actuellement pour faire boire de l’eau de mer.

Avec une production journalière de 624 000 m3, Sorek fournit 20% de l’eau potable d’Israël et approvisionne 1,5 million de personnes. Vitrine technologique du pays, au cœur de l’installation sortie de terre en 2013 : un vaste hangar où près de 50 000 membranes poreuses, enfermées dans des cylindres verticaux blancs, filtrent l’eau sous haute pression et rejettent les cristaux de sel dans la mer.

Le résultat se mesure un peu plus loin, autour d’un simple robinet, flanqué d’un distributeur de gobelets en carton. C’est là que le visiteur est invité à goûter une eau qui a été pompée quarante minutes plus tôt à 2,5 km de distance, à un kilomètre au large, avant d’être acheminée par des tuyaux souterrains géants.


 
 
 

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