La Corée du Nord tire un missile en pleine nuit
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- 4 août 2017
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L'engin aurait volé pendant quarante cinq minutes avant de s'écraser dans les eaux japonaises.

Pour la douzième fois depuis le début de l’année, la Corée du Nord a tiré vendredi à 23h41 (heures locales) un engin qui a tout lieu d'être un missile balistique intercontinental (ICBM) d'après le Pentagone aux États-Unis. Selon des sources militaires japonaises, il a volé pendant 45 minutes soit une durée approximative proche de celle du tir du 4 juillet. Ce jour-là, au moment où les États-Unis célébraient l’anniversaire de leur indépendance, le régime de Pyongyang avait lancé un engin qui avait parcouru 930 kilomètres en une quarantaine de minutes avant de s'abîmer dans les eaux de la zone économique japonaise (ZEE). Quelques heures plus tard, la télévision nord-coréenne avait célébré l’essai «historique» et réussi d’un Hwasong-14, un ICBM susceptible de frapper une cible à plusieurs milliers de kilomètres comme l’Alaska comme l'ont confirmé plusieurs experts début juillet.
Le scénario semble s’être reproduit ce vendredi. Le missile «a été tiré depuis Mupyong-ni(province de Jagang dans le nord du pays, frontalière avec la Chine, ndlr) et a volé sur environ 1000 kilomètres avant de tomber dans les eaux de la mer du Japon» a indiqué à l'AFP le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagon. Depuis plusieurs jours, les services de renseignement américains alertaient sur le tir imminent d’un missile depuis Kusong, une ville à l’ouest de la Corée du Nord. Ils ont été désavoués sur la localisation. Ce n'est pas la première fois que les services américains ou sud-coréens se trompent Séoul et Tokyo ont convoqué en urgence une réunion de leur conseil de sécurité en pleine nuit.
Selon les militaires sud-coréens, le tir de vendredi a parcouru 1000 kilomèetres atteint une altitude de 3700 kilomètres ce qui est largement supérieur au tir du 4 juillet. «Notre analyse est que ce missile était un missile balistique intercontinental, comme ce qui était prévu», note le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagone. Il s'agirait du second ICBM lancé par Pyongyang cette année, après celui du 4 juillet. Pour le régime de Kim Jong-un, c’est une nouvelle étape cruciale vers la maîtrise de la technologie de l'ICBM. Ces derniers jours, des responsables américains cités par le Washington Post indiquaient que la Corée du Nord sera en mesure, dès l'année prochaine, de mettre sur pied un missile balistique intercontinental fiable et capable de porter une charge de nucléaire.
En janvier, le leader Kim Jong-un avait assuré que son pays était «aux dernières étapes avant le lancement test d’un ICBM» susceptible d’atteindre les États-Unis. Dans un tweet nocturne, Donald Trump avait d'ailleurs rétorqué que «cela n’arrivera pas». Il n'est pas encore dit que Donald Trump ait le dernier mot.
source : https://www.msn.com
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